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vendredi 20 mai 2011

Monde : Barack Obama souhaite la création d'un plan Marshall du monde arabe.

Les États-Unis souhaitent débloquer plusieurs milliards de dollars pour encourager les pays arabes à réaliser leur transition démocratique. Ce plan d'aide, destiné en premier lieu à l'Égypte et la Tunisie, pourrait être étendu à d'autres États du monde arabe.



Après les sanctions économiques envers Bachar al-Assad annoncée jeudi matin, Barack Obama va dévoiler jeudi après-midi une nouvelle facette de sa politique d'intervention au sein du monde arabe. Le président américain souhaite la création d'un plan d'aide économique de plusieurs milliards de dollars. L'objectif de ce « plan Marshall du monde arabe »  est d'encourager la démocratisation de ces pays qui ont fait tomber, grâce au pouvoir de la rue, les dictatures qui les gouvernaient.
A l'image du financement de la reconstruction de l'Europe occidentale par les États-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ou des pays d'Europe de l'Est au sortir de la Guerre froide, ce plan d'aide, initialement destiné à l'Égypte et à la Tunisie, a pour but d'inciter d'autres pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, théâtres de révoltes populaires depuis le début de l'année, à entreprendre des réformes démocratiques.
Barack Obama présentera cette nouvelle initiative à partir de 11 h 40 (17 h 40 à Paris) lors d'un discours destiné à embrasser d'une stratégie commune la vague de manifestations pour la démocratie qui a ébranlé voire renversé plus d'une demi-douzaine de régimes autocratiques dans la région ces cinq derniers mois.

Un fonds américano-égytpien de 60 milliards de dollars

Le président américain viendra en aide aux pays du Proche-Orient et du Maghreb via des garanties de prêts et des rachats de dette. Le chef d'État souhaite, par exemple, accorder un milliard de dollars de garanties de prêts à l'Egypte et pousser son projet de fonds américano-égyptien, de 60 millions de dollars, pour financer des initiatives du secteur privé.
L'administration Obama espère associer à ce plan la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) qui a soutenu les anciennes démocraties populaires ces 20 dernières années, afin de stimuler la croissance et le développement de ces pays dont l'économie, très fragile, a été particulièrement chamboulé par les révolutions récentes (les prévisions des taux de croissance sont de l'ordre de 1%, voire moins). Le démocrate souhaite aussi la participation de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD).

Source : Francesoir.

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